Un hurlement perce les ténèbres, un simple mot « - Papa ! » Elle se réveille d'un coup, le dos trempé de sueur, les yeux remplit de larme. Autours d'elle des grognement agacée d'avoir ainsi été réveiller. Elle rapproche ses jambes de son corps menue, se laisse submergé par les émotions, essaye d'effacer l'image du corps sans vie de son père, de repousser la culpabilité. C'était de sa faute. C'est pour la protéger qu'ils étaient tombé. Ses parents étaient des gens bien, des gens neutre... Jamais elle n'aurait dut les impliquer dans les affaires de l'Ordre. Toutes les nuits elle se le répète, en vain. Il avait fallut d'un instant, un moment où elle n'avait pas réussit à contenir ses pensées. Un instant de stress pour qu'un de ces enfoirés de puristes lisent ce qu'elle cachait. Les né-moldus qui devait partir pour le continent. D'habitude ils attendaient dans une planque de l'ordre, mais celle qu'elle utilisait n'était plus fiable. Il avait fallut dépanner et elle avait fait la chose la plus stupide de sa vie. Elle avait demander de l'aide à ses parents. Des gens si gentil. Les cœur sur la main. Ils avaient accueillit cette famille et quand les Mangemorts étaient arrivés ils avaient même lutté pour permettre à leur protéger de partir. Elle le savait, un gosse avait réussit à s'échapper. L'adolescente lui avait tout raconté. Ses parents ces héros. Une simple employée du ministère et un herboriste, à quel moment auraient-ils put faire le poids face à des hommes entraîner et sans scrupule ? Son père, cet homme si doux qu'il n'avait jamais tuer la moindre araignée, jamais fait de mal à la moindre mouche... Sa mère, toujours gentille, toujours polie. Et tout ça parce qu'elle avait été assez stupide pour les impliquer dans son combat.

La jeune femme se leva, enjambant les corps endormis. Des rebelle, des gens plein d'espoir, des fugitifs, des paumées qui espérait trouver un moyen de lutter. Elle n'espérait plus Cho, elle luttait parce que c'était mieux que de s'écrouler. On lui avait tout prit, son amour, ses rêves, son innocence... Tout ce qui lui restait c'était une bataille qui serait sûrement vaine. Elle quitta la pièce comme une ombre, trouvant refuge à une fenêtre. Dehors des piétons passaient sans la voire, sans voire la maison. Ils étaient à l'abri ici. C'était elle qui gardait le secret de cette planque et elle avait tout fait pour que ses pensées restent cachée. Inaccessible à tous. Des mois d'entraînement pour tout barricader. Plus jamais on ne lirait en elle. Si seulement l'occlumencie permettait de ne plus ressentir. La tête contre la vitre, la jeune femme laissa libre court à son chagrin. Elle était si heureuse autrefois. Aujourd'hui ses souvenir lui semblait appartenir à une autre. Qui était cette petite fille qui était entrée à Poudlard il y a dix ans de cela ? Cette enfant avide de connaissances ? Avait-elle réellement voulu tout voir, tout connaître de la magie ? Y-avait-il eut autre chose que les cendres et la haine ? Quand était-elle devenue si amère ? Un nom s'imposa à son esprit. Toujours le même, Cédric. Ça avait commencé avec la mort de Cédric. Elle l'avait aimé. Pas comme on aime un premier amour,  mais comme on aime son grand amour. Celui avec qui elle aurait put construire un véritable avenir.

Cédric était mort et elle avait commencer à pleurer tout les soir. Oh, elle avait cru pouvoir reconstruire quelque chose avec Harry. Elle l'avait aimé sincèrement... mais ça n'avait pas marché. Et puis, il avait fuit et Cho était devenue amère. Ses parents, c'était le coup qui l'avait achevé. Sa douceur était annihilé. Aujourd'hui elle ne cherchait à savoir qu'une seule chose : comment détruire ceux qui lui avaient tout prit ? Comment se venger. Son esprit brillant n'était plus tourné que vers cet unique objectif. Tant pis si elle devait tomber elle aussi, au moins retrouverait-elle ceux qu'elle aimait. Au moins ne serait-elle plus habité par se vide béant qui la déchirait chaque jour un peu plus. Cho s'était jeter corps et âme dans la bataille, elle voulait rendre coup pour coup, oublier les idéaux, oublier les grands principes. Il était impossible de gagner cette bataille sans se salir les mains et les siennes de demander qu'à se tâcher. Maintenant que le pire était arrivé, qu'avait-elle à redouter de toute façon ?