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We are the warriors that built this town.
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Pantalaimony R. Mills
Pantalaimony R. Mills
Résistance

Mon Personnage
Puissance Puissance: 3 XP (Mangemorts/OP/Rés)
, ,: Né-Moldu
Inventaire:

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MessageSujet: We are the warriors that built this town. We are the warriors that built this town.  Icon_minitimeDim 18 Aoû - 23:42

We are the warriors that built this town.  68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f7761686b584449557a67643574513d3d2d3433333338373033322e313463653464313339303235383938333830383534313437363430312e676966?s=fit&w=720&h=720

Pantalaimony Mills


Sanglote pour toi-même, mon brave
Tu ne seras jamais ce qui est dans ton coeur
Sanglote petit homme lion
Tu n'es plus aussi courageux que tu l'étais au début.



Nom : Mills
Prénom(s) : Pantalaimony Rebecca
Genre : féminin.
Âge : 19 ans.
Classe Sociale : Moyenne. Je n'ai jamais manqué de rien pendant mon enfance. Mais si je voulais quelque chose de cher, je devais travailler pour l'obtenir.
Lieu de résidence : La demeure familiale à Amersham puis Poudlard et maintenant elle habite un appartement dans le quartier de Kensington près de Holland Park à Londres.
Maison à Poudlard : Gryffondor
Don : Loup Garou
Baguette : Bois de prunellier. Elle mesure 28,4 cm et contient une plume d'oiseau tonnerre. Elle est plutôt souple. A l'instar de l'oiseau dont provient sa plume, elle a la particularité d'émettre des éclairs quand son propriétaire est menacé.
Patronus : Une salamandre.
Epouvantard : Voir tout ceux qu'elle aime mort sans pouvoir rien faire.
Amortentia : L'odeur du feu de bois et de la forêt après uen forte pluie. Et autre chose qu'elle n'as pas su encore déceler.



Physique


Plutôt petite, Becca a toujours eu une allure d'ange. Ne vous fiez pas à son physique de poupée car elle est loin d'en être une. Pourtant, ses longs cheveux blonds cendrés contraste avec ses yeux d'un bleu si clair qu'ils sont souvent comparé à celui du ciel. Fine et svelte de naissance, elle peut manger ce qu'elle veut sans prendre un gramme. Elle se dépense beaucoup avec le Quidditch qu'elle pratique toujours. Quand elle était petite, sa mère adorait lui faire porter des robes et la coiffer mais la jeune fille revenait toujours couverte de terre ou d'herbe et les cheveux en bataille. D'ailleurs, elle a pris le réflexe de se les attacher en un chignon lâche quand elle se concentre sur une tâche.
Son visage harmonieux est très expressif et il est difficile pour elle de cacher une émotion qui se voit tout de suite sur son faciès. Son caractère bien trempée se ressent beaucoup sur son style vestimentaire très rock. Son perfecto en daim est juste l'incontournable de son armoire.


Mental


Fais gaffe, je mords ! Comment définir cette femme aux multiples facettes ? Habitée par ses émotions, elle ne fait jamais les choses à moitié. Elle est loin d'avoir un caractère tempérée et elle est bien loin des clichés de ces femmes douces et aimantes. Elle est plutôt du genre tornade de cheveux blonds dorés à longueur de temps. Têtue à la limite d'être complètement bornée, elle n'hésite  pas à foncer tête baissée vers le danger si elle est persuadée de s'en sortir. Tête brûlée et impulsive, se cocktail explosif a failli mettre la jeune femme à l’hôpital plus d'une fois. Son caractère fort et sa fierté à toute épreuve peut parfois la rendre désinvolte, à la limite de l'insolence quand une figure autoritaire se dresse devant elle. Colérique et franche, elle manque parfois de tact pour parler aux gens car son sens critique et de l'observation fait qu'elle remarque parfois le petit détail qui lui permet de savoir ce que pense réellement l'autre. Ce qui lui donne ce sarcasme si particulier de la vérité prononcée bien haut. Mais quand il s'agit d'elle même, elle est souvent bien aveugle. Que se soit sur ses talents ou ses défauts. Sa modestie vient de là.

Joueuse et souriante la plupart du temps, elle vis sans complexe apparent. Éternelle optimiste et extravertie, elle adore préparer les quatre cents coups avec ses deux comparses préférés. Blagueuse dans l'âme, son esprit créatif couplé aux deux autres cerveaux de la bande rende Poudlard toujours un peu plus joyeux chaque jour. Joueuse, elle est prête à relever tout les défis, même les plus stupides juste pour montrer par A+B qu'elle en était capable.

Mais malgré ces côtés garçon manqué, Rebecca reste une amie loyale et courageuse quand il s'agit de protéger ceux qu'elle aime. Elle n'hésiterai pas une seconde à changer sa place contre un autre si cela permet de sauver la peau de son ami. Elle n'as pas peur de souffrir ou de mourir. En fait, pas grand chose ne lui fait peur. A part l'abandon. Perdre ses amis la mettrait hors d'elle. Surtout si il s'agit de ses deux meilleurs amis. Rien que l'idée de ne pas avoir ses deux piliers essentiels dans sa vie, elle pourrait en avoir le vertige.

Et malgré ce caractère bien trempée, elle reste parfois seule et sans vraiment beaucoup d'amis car peu s’accommode à son caractère. Parfois elle en pleure silencieusement mais elle ne montre jamais cette faiblesse. Car elle sait qu'elle peut compter sur sa famille à Poudlard. Et c'est tout ce qui compte. L'un étant le seul à pouvoir la calmer complètement et l'autre la rendant vivante. C'était tout ce qui comptait dans sa vie. Sa débrouillardise fait qu'elle s'en sort toujours avec une belle pirouette.


Histoire


Quelle magnifique saison le printemps. Le renouveau après le gèle et le manteau blanc que forme la neige, les plantes poussent et les fleurs s'épanouissent. Les jours rallongent, le givre laisse place à la rosée fraîche et sur le gazon frais de quelques semaines. Monsieur Llyod pourrait contempler la beauté de son jardin dansant avec la lumière jaune du soleil matinale mais un cri à l'étage se fit entendre. Il ne bougea pas cependant bien qu'il se crispa sur sa pipe qu'il serra dans sa main gauche. Une goutte de sueur sous le stress de l'attente et l'impatience perla sur sa tempe avant de glisser le long de sa joue et finir sa course dans sa barbe déjà grisonnante. Son regard chocolat parcouru le paysage sans finalement le voir, son esprit tout entier dirigé et concentré sur sa femme qui mettait au monde leurs enfant à l'étage supérieur.

Puis après des heures de travail, des heures d'impatience et un nombre incalculable de café, les cris d'un bébé résonna. N'y tenant plus, Richard monta à l'étage rejoindre son épouse et leurs enfant. Leurs petite fille. Il s'installa avec beaucoup de délicatesse près de sa femme épuisée mais heureuse. Cela se voyait dans son regard bleu électrique. Ce regard froid dont lui seul avait la clé pour y voir les émotions. Elle souleva un peu ses bras pour lui montrer le bébé dans ses bras. Un sourire franc s'étira sur les lèvres de Monsieur Llyod alors qu'il caressa avec légèreté et tendresse le front de son enfant. Rebecca Pantalaimony Llyod sera son nom. Sa mère avait bien sur insister pour lui donner son propre nom en deuxième prénom et il n'avait pu refuser. Le premier appartenait à sa propre grand mère.

-Rebecca Pantalaimony Llyod !

Le ton ferme et la voix forte de maman résonna dans mon dos. Je fis la tortue enfonçant mon cou pour me faire plus petite. Quand maman prononçait mon prénom au complet ce n'était jamais bon signe. Ma petite main frêle y étais pourtant presque ! Il aurait fallu quelques secondes de plus et j'aurais put atteindre la boite à gâteaux de mamie tout en haut de l'étagère. Au lieu de ça, maman était intervenue et m'avait fait descendre de ma tour de fortune pour réussir à atteindre la boite. Je gonfle mes joues et croise les bras sur ma poitrine en lui lançant un regard noir. Ce comportement de révolte ne lui plus pas apparemment car elle m'indiqua prestement du doigt de filer dans ma chambre. Pestant, je passe à côté de mon père qui entrait à ce moment là de la cuisine alors que j'en sortais. Je claquais la porte de ma chambre absolument pas contente de ne pas avoir réussi...

J'ai été dans une école moldue au début. Mais j'étais trop hyperactive selon eux pour y rester. Je faisais que des bêtises. Entre temps, les filles ne voulait pas jouer avec moi parce que j'étais trop bizarre et les garçons non plus parce que j'étais une fille. Le plus costaud, je me suis battue avec lui, pour lui prouver que je n'étais pas une simple fille ! Mais maman et papa ont été prévenus. J'ai eu la punition la plus dure de mon existence.

Et puis j'ai eu des professeurs à domicile. Ce qui était bien parce que je n'avais pas à retourner dans cette école et ensuite parce que je les avait tous pour moi seule et je pouvais leurs poser toutes les questions que je voulais. Même si papa et maman n'avait pas tout ce qu'ils voulaient, moi, je n'ai manqué de rien. Je savais que papa et maman étaient des sorciers. Ils étaient tous deux des sang mêlés. Je connaissais bien le monde de la magie bien sur. Quelques fois, je me disais que j'en faisais aussi. J'adorais l'astronomie et la métamorphose, me passionnant pour les cercles de transformation. Tout aussi complexe les uns que les autres. Malgré ma soif de connaissance, je ne tenais que très rarement en place et les repas de famille était des supplices. Sauf quand on pouvait sortir de table, mes cousins et moi. On était souvent dehors dans le jardin. On grimpait aux arbres, s'imaginant des bateaux pirates prendre à l'abordage un navire français ou espagnol. On s'amusait à se raconter des histoires et on revenait souvent les vêtements plein de terre et de tâches d'herbes et des brindilles dans les cheveux. Je me souviens une fois que maman m'avait menacé de me les couper sur je n'y faisais pas attention. J'avais pris alors l'habitude de toujours les attacher avant de faire quoi que se soit qui pourrait faire que cette menace soit appliquée.

Et puis un jour à ses sept ans, je fis enfin ma première magie. Je jouais avec le chat. J'adorais ce vieux matou tigré mais quand je jouais avec lui, il redevenait un chat agile et plein de vie. Et je me souvient avoir trébuché sur lui alors que je courais dans la maison. Et je me souvient être passée par la cage de l'escalier. Je me voyait déjà par terre, au fur et à mesure que les marches se rapprochait de ma tête, alors préparant ma chute, je fermais les yeux, espérant de tout mon cœur que les marches seraient quand même molle pour pas que je me fasse trop mal. Et je me souviens avoir atterri dans un amas de plume blanche. J'avais transformé les marches en plume et finalement eu un simple bleu à l'arrivée.

Puis mes onze ans arriva bien vite. Je voyais le Poudlard Express pour la première fois sur le quai neuf trois quart. J'avais fait mes premiers achats sur le chemin de traverse quelques jours avant, impatiente d'obtenir ma baguette. Puis je l'obtenu enfin. Ce petit morceau de bois qui faisait de moi une sorcière. J'étais si excitée à l'idée de découvrir le château ! Mes parents m'avais conseillée de ne pas faire d'esclandre et c'est en croisant les doigts dans mon dos que je promis que je serai sage. Enfin, au début.

Je rêvais de Poudlard depuis que j'avais reçu ma lettre au début de l'été. Pendant deux mois je harcelais mes parents, sautant comme une puce dès que j'obtenais une information. J'avais demandé comment se passait la répartition, les maisons, le château, les cours... et je voulais déjà y être !

En parlant de la répartition, la dame prononça bien fort mon nom complet. Je déglutis sur l'instant mais je gardais le regard droit et finalement avança pour m'asseoir sur le tabouret alors qu'on m'enfonçait ce vieux chapeau sur la tête. J'ignorais quelle maison serait faite pour moi mais j'avais hâte d'être répartie. Et puis le chapeau pris la parole pour me répartir dans la bonne maison. J'étais si heureuse que j'en ai oublié de l'enlever de ma tête ! Je fis demi tour en grognant et le reposa sous le regard noir de la professeur et quelques rires d'élèves. J'étais tellement excitée d'être répartie que je ne pris pas la peine d'entendre le reste de la répartition... L'aventure commençait !

J'ai fais la connaissance de deux garçons cette année là et on est devenu très vite un trio inséparable. Et puis il y avait aussi les quatre cent coups à faire et les épreuves étaient grandioses ! Sans compter sur le bal, avec la neige qui tombait du plafond magique. Oui, il y avait des choses qui sont devenus des souvenirs éternels dans mon esprit.  

La deuxième année, Harry Potter, le survivant entra dans la même maison que moi. On était si heureux de l'avoir ! C'était quand même grâce à lui que Lord Voldemort n'était plus de ce monde, le monde sorcier lui doit une sacrée chandelle.

La troisième année, a été quand même beaucoup plus sombre à cause de la chambre des secrets. Il y a eu plusieurs tentatives de meurtres mais, heureusement, aucune n'as abouti. Mes parents voulaient absolument que je revienne à la maison mais je faisais comme si je ne recevais pas les lettres. Je ne voulais pas partir moi.

La quatrième année ne fut pas non plus sans peine. Un évadé d'Azkaban qui s'approche de Poudlard. En plus, le nom de Potter était sur toute les lèvres. Sirius Black. C'était celui qui avait vendu les parents d'Harry à Voldemort. Alors on s'inquiétait tous un peu pour lui quand même.

Et la cinquième année commença fort avec l'annonce à Poudlard du tournoi des trois sorciers ! Rencontrer des élèves des autres maisons j'étais trop excitée à l'idée de faire leurs connaissance ! Et puis le bal aussi était magnifique !

Et en fin d'année, dans l'euphorie la plus totale, Cedric fut tué. On ne savait pas à ce moment là ce qui se passait mais cela m'avait suffi à me glacer d'effroi. Potter étaient passé près de moi quand il a été entraîné par Fol'Oeil. Il était en état de choc. Et cela me rendait plus que nerveuse. Et puis le coup de grâce. Le retour du mage noir, Dumbledore et Harry au ministère... Tout semblait venir s'écrouler sous mes pieds alors que mon monde s’effritait. Mais je me battrait. J'étais prête à me battre pour protéger mes amis. Pour protéger mes deux meilleurs amis et de prendre le parti de Dumbledore que je respectais plus que la bureaucratie.

Pensant bien faire, pendant les vacances, mes parents s'éloignèrent de Londres quelques temps dans leurs maisons de campagne un peu plus au Nord. Mais c'était sans compter sur eux qui voulait que je reste là à la rentrée septembre. Et ça, c'était hors de question. Je ne louperai pas une année. Même si Voldemort était revenu, l'endroit le plus sur restait Poudlard. Dumbledore était là. Et si Potter a confiance en lui, alors c'est qu'il y a une bonne raison.

-Je refuse de rester ici et de laisser mes amis tout seul ! Je retournerai à Poudlard ! Même si je dois y aller à cloche pied, je ferai tout pour y retourner !!!

J'avais crié, paniquée. Je pleurais sans même m'e rendre compte. Sans poudlard, sans mes meilleurs amis à mes côtés... Je ne voulais même pas y penser. D'un geste violent, je claquais la porte d'entrée alors que je courrais vers les écuries. Je devais me changer les idées. Mes parents savent que quoi qu'ils disent, je serais présente sur le quai neuf trois quart à onze heure le jour du départ. J'attrape les rennes de mon cheval et c'est à cru que je bondis sur son dos et le fis partir au galop vers la forêt. Je m'arrêtais près d'une petite cascade et finalement fis boire mon cheval en caressant son flanc. Les cheveux en bataille par le vent, cette course m'avait permise de me calmer. Je soufflais, regrettant soudain d'être partie si proche de la nuit. Et alors que je fis demi tour pour rentrer sous le clair de lune montant, c'est là que mon destin bascula. Je fus projetée au sol alors que le hennissement de mon cheval prouva qu'on venait d'être attaquée. Je tombais la tête la première alors qu'une bête énorme me mordit l'épaule. Je hurlais de douleur alors que je sentais sa deuxième attaque sur le point d'arriver. Il me griffa le bras tendit que je tentais de me protéger. Je vis la forme d'un loup alors qu'une seconde morsure à la jambe me fit hurler de nouveau. Il aurait put me tuer si on ne le repoussait pas. Je me sentis sombrer vers l'inconscience alors qu'on me soulevais.

Le noir. Les ténèbres me faisait face alors que je ne compris pas tout de suite que j'étais en train de me réveiller. Cet instant intense entre l'euphorie du rêve et le réveil brutal à la normalité. Enfin je le pensais. Mais j'étais incapable de bouger. Incapable du moindre mouvement. Je sentais alors doucement le poids de mon corps s'écraser sur mon esprit et la douleur venir avec. Ma tête bourdonnait me donnant la nausée alors que chaque muscle, chaque partie de mon être hurlait de douleur silencieusement. Je ne pus qu'ouvrir les yeux alors que la douleur se faisait plus forte aux poignées et aux cheville. Je ne compris pas tout de suite pourquoi.

J'ouvre les yeux laissant la place à la lumière face aux ténèbres de mes paupières closes. Mais ben vite je les refermais. La lumière trop vive de la pièce alors que ce bourdonnement n'avait pas cessé. Quelque chose bourdonnait dans la pièce. Je clignotais plusieurs fois des yeux pour m'habituer progressivement à la lumière. Moi qui ne pouvait vivre sans bougie allumée sur ma table de chevet, me voilà à la fuir par dessus tout. Je souffle alors que je prends conscience pleinement de mon corps. Je cherche des yeux ce qui bourdonne et finalement la voit. Cette grosse mouche qui tente désespérément de s'approcher de la lumière. Attention, tu vas te brûler les ailes. Je balaie la pièce et remarque subitement que je n'étais pas chez moi. Une pièce d’hôpital. Une chambre. J'essaie de porter la main à mon visage mais je ne peux pas. Et c'est là que je vois que le poids douloureux que j’éprouvais était du à des liens serrés. Je souffle alors que mon coeur s'emballe. L’adrénaline laisse place à la douleur me permettant de bouger correctement. J'essaie de me détacher en agitant mes liens. Je tente de les arracher en tirant dessus. Je me sentais prisonnière et je ne savais même pas pourquoi. Qu'est ce qu'il s'était passé ? Et cette fenêtre qui laissait place à la nuit. Pourquoi ? Je retire dessus, grimace et gémis sous l'effort c'est là que l'un des liens cède sous l'effet de la magie. Je souffle et retire précipitamment mes autres liens. MOn deuxième poignée et mes chevilles dans des gestes pressés et désespérés. Il fallait que je parte d'ici. Je ne savais même pas ou j'étais ni pourquoi. Le premier réflexe fus de chercher ma baguette. Impossible de la trouver dans la pièce. Tant pis, je trouverai un moyen de sortir d'ici ! Je me précipite sur la porte. Et là je vois une infirmière passer devant le hublot. Elle semble paniquer. Elle est vite remplacé par le visage de mon père.

-Papa !!!

J'essaie d'ouvrir la porte. Je force dessus et la secoue violemment. La panique laisse place à toute autre émotions.

-Papa, la porte est coincée !!!

Il ne semble pas m'entendre mais son regard désolé laissa place à celui de l'horreur alors qu'au même moment, je sens une terrible douleur me transpercer au cou. Je plaque mes deux mains sur l'endroit de la blessure et remarque seulement le bandage sous la pulpe de mes doigts. Je hurle de nouveau de douleur alors que je tourne mon regard vers la pleine lune. Et soudain tout devint limpide. Je me souviens de cette nuit noire alors que j'amenais mon cheval au triple galop pour lui échapper. Et je compris que je n'avais pas réussi. Le loup m'avait mordu, transmettant sa malédiction. Et je devenais le monstre des contes pour enfant. Je sens des larmes de panique couler sur mes joues et mes tempes et salir mes cheveux blond en bataille. Je le savais maintenant que j'allais devenir ce monstre....

Je hurle encore, alors que je sens tous les os de mon corps craquer et changer. Ma peau s'étire et change d'apparence alors que je me transforme pour la première fois. Les muscles n'ont d'autres choix que de suivre le mouvement alors que je me demande comment je fais pour ne pas tomber dans les pommes. L'éclat de la lune si ronde, si belle me parait encore plus brillante alors que la dernière pensée humaine s'échappe de mon esprit. Et une autre ... quelque chose tapit dans les ténèbres depuis tout ce temps. Depuis combien de temps au final ? Cette chose avait faim. Et j'avais la même faim qu'elle. Et finalement la douleur cessa. Je reste au sol alors que ce n'est plus des pleurs qui s'échappe de ma bouche mais des gémissement plaintif d'un animal blessé. Rebecca avait laissé la place à la bête, même au sein de mon esprit. Je souffle. Un souffle chaud, long et profond. Je me redresse et admire soudainement mes pattes fortes et musclés. Je voulais courir. Un pelage clair. Un mélange entre du gris et du roux qui ressemblait presque à du cuivre. Comme mes cheveux d'or, mon pelage était celui d'un métal. Et le fer aussi. Le sang avait le gout du fer. Et là, parmi toutes les autres pensées revenait une encore plus forte. La faim. Je voulais mordre. Déchiqueter de la chair. Je fis le tour de la pièce alors que je cherchais. Et là, sur le lit, il y avait l'odeur d'une fille. Et une autre. Trois piste. Elle menait à la porte. Je grattais, pour tenter de l'ouvrir. Pas moyen. Je reculais et chercha à l'enfoncer par tous les moyens. La colère monta. Je voulais courir. Et j'avais faim.

Je me mis finalement à tourner en rond dans la pièce, cherchant dans les coins contre les murs, partout où la faiblesse des murs de la pièce me laissait l'espoir de sortir. Mais rien. Pas même la vitre céda. Je hurlais alors de rage tentant de me faire entendre pour qu'on m'aide. Mais personne ne répondit  mon au secours. Je restais seule et finalement alors que la faim me tordais le ventre, l'aube sonna le glas pour la bête.

Je soufflais alors que le soleil arriva. Et ma transformation aussi. La nuit n'avait été que souffrance et c'est inconsciente que je repris forme humaine. Je n'avais pas la force de lutter quand on me ramena sur le lit. Pas la force non plus de voir le regard désolé de mes parents. Ni même ceux des médicomages présents. Je voulais juste rester dans mon coin. J'ai été puni et de la plus horrible des manières. Moi qui aimait tant la lumière, me voilà contrainte à épouser les ténèbres.

Cette nuit là, je compris, après une première transformation, que j'étais devenue un loup garou. L'attaque a été si furtive, si brève et les conséquences si désastreuse... Mon père d'ordinaire toujours souriant avait les traits tirés et le regard affolés. Ma mère semblait sur le point de pleurer à chaque instant. Dumbledore avait été prévenu de la situation et j'avais le droit de réintégrer Poudlard si je le souhaitais m'assurant que tout sera mis en place pour ma sécurité et celle des autres. L'envie de revoir Poudlard, ma deuxième maison, était plus forte que tout le reste alors je lui avais dit que je reviendrais.

Je pus ainsi intégrer Poudlard. Mais c'était sans compter sur Ombrage, mise au courant elle aussi et m'en faisant voir de toutes les couleurs. J'étais souvent en retenue cette année là et je me gardais bien de dire à mes deux asticots préférés. Mais je n'y tenais plus, ils voyaient bien que je m'éloignais. Alors ils ont pris le choix de m'interroger et me demander ce qui n'allait pas. J'ai craqué et leurs ai révélés que j'étais devenu un loup garou. Et que Ombrage m'en faisait voir de toute les couleurs. Mais au lieu de me rejeter, ils m'ont aidé en préparant des farces qui la visait. Et même si on était puni, on étais toujours tous les trois. C'était ce qui comptait.

En sixième année, cette fois ci, tout était calme. Harry s'absentait beaucoup avec le professeur Dumbledore mais au moins, il n'y avait pas de troll, pas de prisonnier évadé ou de mage noir qui voulait notre mort qui débarquait. Et même si à l'extérieur, le monde semblait un peu plus noir à chaque instant, on faisait en sorte que Poudlard reste une lumière flamboyante d'espoir. Et puis, comme après une pause pub à la télé moldu, le programme revient et la nouvelle tombe. Dumbledore était mort. Tué par Rogue. La douleur était en chacun de nous.  Franchement, même moi, j'hésitais à revenir mais non. Il était évident qu'il fallait rester. Une résistance dans le noir qui venait de s'abattre. Et les vacances cessèrent.

La septième année fut une des plus noires. Rogue avait repris le flambeau de la direction, flanqué de ces deux horribles qui prenait un malin plaisir à torturer les élèves. Dont moi qui était un loup garou car différente. Combien de fois je m'étais retrouvée dans les cachots, le corps en feu sous les doloris. Le fait d'être dans la cabane hurlante était presque devenue une délivrance à quitter le château pour une nuit où j'étais seule mais pas dans cette pièce humide et froide. Et puis il y avait aussi mes meilleurs amis qui n'hésitait pas à prendre ma défense aussi. Plusieurs fois, j'étais prête à subir à leur place. A chaque fois, la réponse était la même : On ira là où tu vas.

Et je pus sortir de Poudlard. Se fut presque une délivrance. J'étais si triste de partir sur ces notes noires alors que je rêvais de m'installer dans le château. Alors se fut simple. Je voulais être Auror et combattre Lord Voldemort quand l'espoir était encore présent. Mais au moment où on avait le plus besoin de lui, du survivant. Il avait fui. Il n'avait pas accepté son destin. Une seconde fois, je crus que mon monde s'effondrait. Il laissait le Lord gagner. Même ma formation d'Auror semblait presque inutile.

Voldemort avait pris le pouvoir en Angleterre, puis le Royaume Uni et finalement toute l'Europe tomba sous son règne pro sorcier. Même les sang mêlés n'était pas forcément les bien vu. Heureusement, mes deux parents étaient tous deux sorciers. Ce qui était un plus. J'avais dit à mes parents de fuir en Amerique. J'ai failli les suivre sous le poids de leurs regard déchirant mais je n'avais pas pu. Aussi, je finis par partir du Ministère pour finir par être serveuse dans un bar sur Londres dans le côté sorcier. Au Chaudron Baveur. Le gérant est un ami de mon père du coup il a accepté de me donner un travail. Cela me permet de louer un appartement du coté moldu. Protégé magiquement, je peux m'acheter de la potion tue loup qui reste cependant cher.

Evidemment, dès que j'ai eu vent d'une poche de Resistance à Londres, j'ai pris contact avec eux. Hors de question de vivre dans la peur constamment. Même les moldus paniquent. Et franchement, me garder dans un appartement sous la forme lunaire, c'est pas l'idéal. Heureusement que je connais quelque sort de blocage et d’insonorisation. Et si je sens que cela va être dur, je peux toujours aller dans la banlieue chez mes parents à Amersham.

J'ai toujours des contacts avec mes meilleurs amis et ensemble on aime refaire le monde lors de longue soirée. Ils sont ma seule lumière dans ce monde incertain.





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Halloween


Dernière édition par Pantalaimony R. Mills le Lun 26 Aoû - 2:03, édité 9 fois
Elliot Jensen
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MessageSujet: Re: We are the warriors that built this town. We are the warriors that built this town.  Icon_minitimeLun 19 Aoû - 8:24

Hâte de tout lire ma chérie
Choixpeau
Choixpeau
Choixpeau

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MessageSujet: Re: We are the warriors that built this town. We are the warriors that built this town.  Icon_minitimeSam 24 Aoû - 13:35

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Félicitations !



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MessageSujet: Re: We are the warriors that built this town. We are the warriors that built this town.  Icon_minitime


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